Cette forme de vocation rejoint le sens de l’expression « le plus beau
métier du monde ».
Le métier est toujours idéalisé dans l’inconscient collectif, avec sa dimension de transmission de savoirs, auprès d’un public en attente d’enrichissement intellectuel, attentif, et à l’écoute, alors que la réalité ne cesse de démontrer le contraire, car l’enseignant est au carrefour de toutes les potentialités de critiques : celles des élèves, de leurs parents, de ses collègues, des personnels
d’encadrement et d’évaluation et de gestion de sa carrière. Si les enseignants pouvaient apparaître comme des notables locaux au 19e siècle, investis de la mission de transmission de leur savoir, ce n’est plus la norme dans un 21e siècle baigné dans la profusion de l’information par de multiples canaux : presse, radio, télévision, etc.
"Elève, j’ai toujours eu une bonne image de mes professeurs, le savoir était et est très important à mes yeux", indique Fanny, 35 ans, Professeur de Lettres Modernes depuis 10 ans en collège quand elle nous a contactés pour changer de métier.
"Au départ, institutrice était le métier que je voulais exercer depuis que j’étais enfant. Je pensais être faite pour ça. Me sentir utile, aider les enfants à aimer apprendre, leur transmettre le goût de la découverte étaient mes motivations", nous confiait Anne, 36 ans, Professeur des Écoles depuis 10 ans quand elle nous a contactés pour changer de voie.
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