Être indépendant financièrement, avec un salaire fixe, une garantie d’emploi, obtenir plus de vacances que les autres salariés, disposer d’un emploi du temps flexible, différent chaque année, constitue un panel d’atouts importants pour tenter les étudiants, qui, ne l’oublions pas, ont eu le temps, depuis le début de leur scolarité, de se familiariser avec ce rythme de vie, depuis leur entrée à l’école, il y a en moyenne une vingtaine d’années.
Devenir enseignant peut constituer une crainte de changer de rythme, pour avoir plus de temps pour soi.
"J’ai eu besoin financièrement de travailler, des amis m’ont informée que l’Éducation nationale recrutait des suppléants… J’y suis entrée, je m’y suis plu et y suis restée", nous explique Véronique, 45 ans, Professeur des Écoles depuis 26 ans en école Maternelle quand elle nous contacte pour quitter ce métier.
Bénédicte, 46 ans, enseignante en Maternelle depuis 15 ans, après quelques années passées dans le privé, nous dit, en espérant changer de voie :
"Enseigner dans la fonction publique me garantissait la stabilité et la visibilité financière. J’ai obtenu un DEA de Droit mais je n’ai pas trouvé d’emploi en rapport".
Arnaud, 48 ans, enseignait depuis 30 ans comme Instituteur remplaçant à temps plein en école primaire quand il nous a contactés pour changer de métier :
"À l’âge où j’ai passé le concours, je n’avais pas de motivation particulière. La découverte du métier s’est faite progressivement pendant les stages effectués dans le cadre de la formation pédagogique de l’École Normale et ensuite dans les classes".
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