La tradition familiale est fréquente : un père, une mère, un frère ou une soeur enseignant(e)s, et qui ont bien vécu cette profession.
De longues vacances (16 semaines) fréquentes (Toussaint – Noël – Février – Pâques – Été) et heureuses en famille, aussi, donnent envie d’exercer ce métier à son tour.
Il y a aussi une pression familiale, plus ou moins apparente, qui incite à prolonger la tradition d’exercer ce métier. Peut-être les parents se projettent-ils mieux ainsi dans leurs enfants, qui partageront avec eux leurs difficultés, pour que leurs parents puissent jouer à nouveau ce rôle de conseil, de soutien,
comme si leurs enfants adultes étaient toujours des enfants en apprentissage. Il y a dans cette tradition familiale une forme de soumission induite, avec des parents qui auront souvent vécu leur métier sans grande difficulté de discipline, sans incivilités, tandis que leurs enfants se sentiront rapidement en situation d’échec, comme s’ils avaient démérité dans leur manière d’enseigner, ou
qu’ils s’y étaient mal pris.
Hélène, enseignante de Sciences Physiques en lycée depuis
22 ans, s’était donnée la mission de réparer les erreurs de sa mère
ancienne institutrice, avant de nous contacter pour changer de voie à nouveau:
'"Le besoin de travailler en dehors d’un bureau, avec la liberté de travailler aux moments qui me conviennent et de m’organiser dans mon travail. L’envie de fonder une famille et de pouvoir consacrer du temps à mes enfants. À un niveau plus personnel, le désir de « réparer » les maltraitances que ma mère – institutrice - avait fait subir à ses élèves. Un attrait depuis mon plus jeune âge pour les problématiques éducatives et pour la pédagogie. L’envie de transmettre un savoir dans une discipline qui m’intéressait'".
Valérie, 46 ans, agrégée d’Économie-Gestion, enseigne en lycée
depuis 24 ans quand elle nous contacte pour changer de métier :
"J’avais envie de transmettre des connaissances à des jeunes à l’exemple de mes parents qui étaient instituteurs et dont j’admirais le métier. Exercer un métier me permettant de concilier une vie professionnelle et une vie familiale et associative".
Christine, Professeur certifiée de Lettres Classiques, 46 ans, enseignante depuis 16 ans en collège lorsqu'elle nous contacte pour changer de métier, exprime, par de bons souvenirs de jeunesse, son "désir profond de transmettre des connaissances (en tant qu’aînée d’une fratrie, j’avais éprouvé beaucoup de joie à faire travailler mes jeunes frères et soeurs). Plusieurs membres de ma famille sont dans l’enseignement".
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