Être indépendant financièrement, avec un salaire fixe, une garantie d’emploi, obtenir plus de vacances que les autres salariés, disposer d’un emploi du temps flexible, différent chaque année, constitue un panel d’atouts importants pour tenter les étudiants, qui, ne l’oublions pas, ont eu le temps, depuis le début de leur scolarité, de se familiariser avec ce rythme de vie, depuis leur entrée à l’école, il y a en moyenne une vingtaine d’années.
Devenir enseignant peut constituer une crainte de changer de rythme, pour avoir plus de temps pour soi.
Brigitte, 36 ans, Professeur des Écoles depuis 13 ans, ne s’est jamais posé la question de savoir si ce métier l’intéressait ou pas. C’était juste dans la continuité de ses études, elle y est entrée :
« Je me présente donc en quelques mots : je suis professeur des Écoles, c’est ma douzième rentrée. Je crois que je peux dire que je n’ai jamais quitté l’école depuis ma jeunesse ! J’ai travaillé pendant mes années d’études universitaires en tant que surveillante d’externat dans un collège et une fois le CAPE en
poche, puisqu’il n’y avait que cette voie à choisir après mes études, je me suis retrouvée à nouveau en classe mais cette fois devant le tableau...J’ai testé beaucoup de niveaux de classe, de la Petite Section de Maternelle aux classes de SEGPA pour des remplacements courts. Je me suis «spécialisée», si on peut dire, dans les quartiers dits «en difficulté», j’ai toujours travaillé en
ZEP, dans les réseaux Éclair et autres ambitions réussite...».
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