"Le métier le plus beau du monde" n'attire pas que les vocations. Beaucoup d'étudiants s'y engagent à la fin de leurs études universitaires faute d'autre chose, attirés par la flexibilité et les vacances scolaires, sans vraiment réaliser la complexité du métier de professeur. A 36 ans, celui-ci se dit qu'il a de bonnes chances de se reconvertir très vite ailleurs.
Qu'est-ce qui vous a attiré vers ce métier de professeur ?
Il devient difficile pour moi de comprendre les raisons véritables du choix de ce métier. Je ne veux pas risquer d'énumérer des expressions convenues. Je dirai qu'être enseignant a signifié pour moi la volonté de prendre soin des générations qui viennent, d'offrir un lieu d'études pour permettre aux enfants de comprendre qui ils sont et dans quel monde ils vivent.
Vous sentez-vous en difficulté(s), et de quelle nature ?
Depuis 5 ans, il devient difficile pour moi d'enseigner car je ne retrouve plus la foi qui animait mes premières années professionnelles. Je ne trouve plus la motivation ni l'énergie pour accompagner les enfants dans leur croissance. J'ai eu recours à de nombreux arrêts maladies et je voudrais maintenant quitter cette spirale négative et m'orienter vers un nouveau domaine professionnel, à l'intérieur de la fonction publique.
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