Le 31.08.2009 dans une interview pour France2, Luc CHATEL précise que l'élévation du diplôme exigé des candidats pour passer un concours de l'enseignement, le Master2, est destiné à "revaloriser la formation des enseignants".
Problème: alors que les énarques et les attachés d'administration à cette époque étaient recrutés au niveau Licence3 pour des salaires et primes bien plus importants, la seule revalorisation qui concerne les professeurs, c'est 2 années d'études en plus, sans rattrapage de la lente dégradation de leur pouvoir d'achat depuis les années 90.
L'objectif réel était certainement de réduire la part des professeurs titulaires pour augmenter celle des professeurs contractuels, puisque durant le quinquennat de Nicolas SARKOZY (2007-2012), la priorité était la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) destinée entre autres à réduire la masse enseignante. 80.000 postes furent alors supprimés.
Le 7 janvier 2011, Christian JACOB, alors président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, évoque "la possibilité de contrats d'objectifs sur cinq ou dix ans qui permettraient à des gens de passer du secteur privé au secteur public et vice-versa": l'accroissement des contrats de courte durée dans la fonction publique est déjà dans les cartons. Il s'interroge alors sur la "pertinence de l'embauche à vie des fonctionnaires". Il indiquait aussi "...il ne faut pas s'interdire non plus de réfléchir à la pertinence de l'embauche à vie des fonctionnaires". Il avait eu le temps d'y réfléchir lorsqu'il était Ministre de la Fonction Publique entre 2005 et 2007. A l'époque, il estimait que le statut de fonctionnaire pourrait subsister pour les ministères régaliens (Défense, Intérieur, Justice, Budget).
Entre 2005 et 2007, le Directeur-adjoint de Cabinet de Christian JACOB était... Vincent SOETEMONT, devenu Directeur Général des Ressources Humaines (DGRH) de l'Education nationale de 2019 à 2022. Administrateur civil, il avait été sous-préfet auparavant. Il a eu certainement le temps de préparer le terrain pour l'accroissement du recrutement de professeurs contractuels.
Ainsi les idées de Droite ont-elles pu influencer, progressivement, la politique actuelle d'augmentation des effectifs de professeurs contractuels dans l'Education nationale, reprises activement depuis 2022 par le nouveau Ministre de l'Education nationale, Pap NDIAYE, certainement sous le conseil avisé de son Président de la République, Emmanuel MACRON, lui-même conseillé par Jacques ATTALI, qui en 2008 avait remis le rapport "300 décisions pour sauver la France" à un certain... Nicolas SARKOZY. Ce rapport prônait notamment la flexibilité et la mobilité géographique. On y retrouve de nombreuses idées mises en place depuis. Et Jacques ATTALI, depuis 1981, a conseillé de nombreux présidents de la République, de Gauche, de Droite, et de LREM.
L'idée de recruter plus de professeurs par contrat a donc 18 ans !
Depuis au moins 2012, les classes d'âge qui arrivent en retraite sont de plus en plus nombreuses, et il était possible de l'anticiper. Les hauts fonctionnaires de la DGRH de l'Education nationale ont accès aux statistiques démographiques, il leur était facile de réaliser une programmation des recrutements, mais comme ils sont tous dépendants des politiques publiques décidées par les gouvernements successifs, ils ont été coincés entre ceux qui voulaient "dégraisser le Mammouth", et ceux qui voulaient recruter plus de professeurs. Ce sont juste des exécutants loyaux des politiciens au pouvoir. François HOLLANDE reviendra en arrière dans ce que Nicolas SARKOZY avait réalisé, en recrutant 60.000 professeurs, gagnant alors la confiance des syndicats enseignants, tous réjouis.
De 2007 à 2017, la France de l'Education nationale a quasiment fait du sur-place, instituant des réformes qu'il fallait détricoter au quinquennat suivant. Et c'est ce qui prévaut en France à chaque alternance politique entre la Gauche et la Droite, et qui coûte si cher dans le budget global de l'Etat.
La pénurie de professeurs fait rage, et chaque année qui passe pose problème à la France.
La France risque-t-elle de recruter des professeurs moins bons, moins compétents ?
La France recrute moins de bons professeurs depuis 2010 et est contrainte, pour pouvoir continuer de recruter, à organiser plusieurs concours de professeurs des écoles par année dans certains départements. La France doit constater que le nombre de candidats admissibles est parfois bien inférieur au nombre de postes offerts, ce qui supprime toute sélectivité aux concours du CAPES notamment, dans certaines disciplines !
Dans un tel contexte, il vaut mieux que la France abandonne toute ambition de participer au classement international des résultats de ses élèves, car elle finira un jour en queue de peloton, en culpabilisant inutilement ses professeurs.
Le Canada, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, l'Italie, ont le même problème que la France: tous manquent de professeurs. Certains les paient nettement mieux que la France: Luxembourg (3,5 fois mieux), Suisse (3 fois mieux), Allemagne (2,5 fois mieux), Belgique (2 fois mieux).
Comparée à ces états européens généreux pour leurs professeurs, la France fait figure de pays arriéré, qui n'a pas pris conscience de l'importance, pour la grandeur de sa Nation, de bien payer ses professeurs. Tous les ministres de l'Education nationale depuis 1958 ont espéré que le suivant ferait un geste, et chaque gouvernement a refilé sans état d'âme la "patate chaude" au suivant.
La France, c'est 65 ans de revalorisations ratées des professeurs, des dirigeants politiques de tous bords !
Résultat ? Une pénurie de bons profs ... comme c'est étonnant !
La seule revalorisation proposée en 2023 aux professeurs du gigantesque ministère qu'est l'Education Nationale est de proposer de travailler plus pour ceux qui le pourront, pour gagner un peu plus, en espérant que l'inflation des années complètes 2022, 2023, 2024, ne viendra pas saper cet effort budgétaire "historique" (formule exagérée). Resterait alors le sentiment amer, chez les professeurs, d'avoir été contraints de travailler beaucoup plus, juste pour ne pas perdre de pouvoir d'achat dans la crise inflationniste qui sévit depuis 2022.
Le gouvernement a fini par se rendre à la raison: plutôt que de continuer à constater avec fatalisme que les concours n'attirent plus assez de bons candidats, quitte à brader le métier, autant faire des économies en recrutant toujours plus de contractuels.
La tabou est tombé !
Puisque 60% des salariés du Public comme du Privé doit partir en retraite d'ici 2045, autant profiter de cette période historique unique, pour transformer la Gestion des Ressources Humaines de l'Education nationale: augmenter fortement la part des contractuels.
Le métier de professeur en France est bradé. En 2022, les académies recrutaient en une trentaine de minutes qui veut bien exercer le métier de professeur ! Quelle aubaine !
Que te conseille AIDE AUX PROFS ?
La période du papy-boom va libérer plus de 60% de postes occupés par des professeurs jusqu'en 2045 environ. c'est une fabuleuse opportunité de trouver facilement un emploi, même si tu n'y restes que quelques mois, un an, ou quelques années.
Aucun employeur ne veut recruter un professeur à partir de ses 50 ans (c'est très rare) alors qu'il lui restera encore 14 ans à travailler depuis la réforme des retraites de 2023 qui aura atteint son objectif en 2027.
Plus de 65% des Professeurs des Ecoles souffrent de Troubles Musculo-Squelettiques à partir de leurs 50 ans, et étaient soulagés de partir en retraite vers 55 ans. Mais 64 ans, c'est 9 ans de plus, et dans quel état ?
Professeur est devenu un métier de jeunes, à exercer de 20 à 45 ans. Et ensuite, il faut anticiper sa reconversion, pour ne pas subir la pénibilité quasi assurée des fins de carrière devant élèves, si aucun allègement n'est conçu sur le quota statutaire à enseigner, au moins pour les professeurs des écoles et de collège qui ont le quotidien le plus pénible au fil de l'âge.
Professeur va devenir pendant deux décennies au moins, un métier de transition professionnelle. L'actualité dit que le chômage remonte en 2023 ? Cela tombe bien, tu peux devenir professeur !
Fonce au Job Dating académique le plus proche, on a besoin de toi ! Mais avant, continue de lire, on te parle de quelques trucs essentiels...
Si tu voulais quand tu as terminé tes études exercer le métier d'enseignant et que tu n'as pas pu, parce que les concours étaient trop sélectifs à l'époque, c'est le moment ou jamais d'apporter ta contribution à la souffrance de la Start-up Nation qui manque de professeurs, et de lui apporter la richesse de ton parcours, quel que soit le métier que tu as pu exercer auparavant.
Autrefois il y avait jusqu'à 20 candidats par poste pour obtenir une agrégation ! En 2023, l'agrégation est bradée en comparaison de cette époque. Le prestige de ce concours en prend du plomb dans l'aile, et ce d'autant plus que les agrégés ont été moins bien revalorisés que les Certifiés lors des PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) de l'année 2016.
L'avenir, c'est de devenir professeur contractuel, car tu seras libre, et ton engagement permettra de libérer des professeurs titulaires, souvent bloqués par des nécessités de service quand ils veulent repartir !
Tu enrichiras la salle des professeurs constituée essentiellement de professeurs qui n'ont connu que ce métier depuis leur vie d'étudiant. Ils sont venus grossir ensuite les bataillons de tous les syndicats qui se sont multipliés au 20e siècle.
Tu leur apporteras un autre regard sur les contraintes et les avantages des emplois dans le privé, et tu pourras toi aussi comparer ce que tu as vécu, avec les conditions de travail proposées, et évaluer si elles ont meilleures, ou pires que celles que tu as déjà connues dans tes différents postes.
Ce qui se déroule depuis 2022 est une chance unique d'entrer facilement dans ce métier, sans t'embarrasser avec cette curieuse idée qu'a eue la France de compliquer l'entrée dans le métier de professeur en 2010 en augmentant de 2 années la formation initiale, sous le prétexte de "revaloriser" les professeurs, alors que c'est l'inverse, financièrement, qui s'est passé.
Tu peux apporter aux salles des professeurs un nouvel oxygène, et défaire ce métier de sa trop grande spécialisation en Sciences de l'Education, qui a gavé tant d'étudiants d'épistémologie et de didactique, et dont l'utilité pour faire face à 30 gamins de collège REP ou REP+ est bien illusoire.
Ta réussite possible, tu la devras à ta motivation, ton enthousiasme, ta détermination, et surtout ton envie d'accompagner des jeunes, de l'école au collège, du collège au lycée, du lycée à l'université. Cette expérience temporaire donnera du sens à ta vie, dans cet univers numérique où ta profession sera peut-être bientôt remplacée par une Intelligence Artificielle comme Chat GPT (sur AIDE AUX PROFS, tous les articles sont écrits à 100% par des êtres humains).
Quand tu es professeur, pas de réunions en visio, pas de tableaux de reporting sous Excel, pas de Scrum Master, pas de méthode Agile, pas d'AMOA, pas de CODIR ni de COPIL. Tu seras maître dans ta classe, autonome, libre de ton organisation, créatif(ve) si tu le souhaites et libre de travailler avec qui tu veux parmi tes collègues pour monter des projets pédagogiques avec tes élèves. Ton quotidien sera diversifié, tes journées toutes différentes. Aucune routine !
Tu possèdes au moins un Bac+3 ? Tu peux enseigner. Ce sont tes savoir-être qui te sauveront. Et ne crois aucune des critiques que tu liras sur les sites des syndicats qui voient dans la contractualisation grandissante, le risque de voir le nombre de leur adhérents fondre au fil de leurs départs en retraite, sans renouvellement possible.
Certes, tu seras moins bien formé(e) au départ, mais c'est peut-être ce qui t'évitera la souffrance au travail, qui affecte gravement les étudiants qui se laissent aller au perfectionnisme dans leurs préparations de cours, et que des centaines d'Inspecteurs du 1er degré (IEN) et du 2nd degré (IA-IPR) ont pu faire souffrir. Ces personnes sont rarement satisfaites du cours réalisé par un professeur. Leur métier, c'est de critiquer, et de te noter. Professeur contractuel, tu pourras échapper à ça.
Tes futurs cours, tu les trouveras facilement sur Internet. Il te suffit de taper sur Google ce que tu cherches, pour quel niveau d'enseignement, quelle classe, et quelle discipline, et tu trouveras de nombreuses ressources, de séquences-types, etc. Internet aujourd'hui te facilite les choses. Et qui sait, Chat GPT et ses prompts te sauveront peut-être parfois lorsque cette IA deviendra vraiment fiable ?
PROFESSEUR CONTRACTUEL, tu seras nettement mieux loti que tout PROFESSEUR TITULAIRE, et nous t'expliquons pourquoi:
1) Tu peux décider de postuler là où tu as envie d'enseigner, et de résider. Ce sera une chance incroyable d'enseigner dans ta commune, sans craindre d'être affecté(e) jusqu'à l'autre bout de la France dans une commune où tu ne connais personne, ou une commune parmi les plus chères de France, comme celles de Région Parisienne. De nombreux titulaires souffrent d'avoir été affectés dans des académies très éloignées de la leur, souvent en Ile-de-France, dans le Nord, ou l'Est.
Tu ne perdras pas tes ami(e)s, ni ta famille, vous resterez proches géographiquement. Cela vaut bien d'être moins payé(e) que le titulaire, parce que tu auras facilement parmi tes amis ou ta famille des personnes qui pourront te trouver une solution de logement bien moins chère que si tu avais dû en louer un à plus de 500 km de chez toi, sans compter la voiture à acheter pour te déplacer. Elles sont de plus en plus chères avec les exigences liées à la vignette Crit Air qui va contraindre beaucoup de français à devoir vendre leur vieille voiture d'occasion pour s'endetter pour une beaucoup plus chère.
Avec l'inflation 2022 et 2023 et les prix immobiliers et énergétiques restés très élevés, ton pouvoir d'achat contraint tes choix d'évolution professionnelle. Tes dépenses alimentaires courantes ont elles, connu des augmentations de plus de 25% depuis 18 mois. C'est toujours préférable de rester habiter près de sa famille et de ses amis que de prendre le risque d'être parachuté(e) dans une commune très éloignée, où tout te reviendra beaucoup plus cher.
Le titulaire, lui, doit se soumettre à une affectation par mouvement de mutation décidé par un ordinateur à partir d'un barème complexe et déprimant après son année de stage. Même expérimenté, il n'est jamais sûr de disposer du nombre de points suffisants pour revenir vers la commune de son choix. En Ile-de-France, les lauréats des concours de l'enseignement sont souvent coincés pour 10 à 15 ans, tellement les mutations sont compliquées. Moins de 15% des professeurs qui ose encore demander à participer aux mouvements de mutation, obtient satisfaction. Que d'années passées séparées de son conjoint, que de temps perdu dans ces couples qui se séparent... personne n'en parle, mais nous le lisons régulièrement dans les témoignages qui nous parviennent de toute la France depuis 17 ans ! Que de tristesses cumulées. Que de drames personnels, de gâchis humain.
2) Tu seras nettement moins contraint par ton contrat que tu ne le serais si tu devenais titulaire par concours, pour réaliser ta mobilité en cours d'année scolaire. Si tu veux retourner dans le privé, il te suffira d'anticiper avec un préavis de quelques mois, et de reprendre ta liberté de mouvement. Et si le système tente de te coincer comme il le fait pour les titulaires - dont la mobilité externe est une galère sans nom - alors tu pourras décider ce qui est bon pour toi, en regard de toute ton expérience des emplois privés. L'Education nationale en France, malgré nos demandes régulières de 2007 à 2022, refuse toujours la mobilité des professeurs en cours d'année scolaire. Elle se fait "a minima": très rares sont les Recteurs, les Dasen qui l'acceptent.
De 2007 à 2022, AIDE AUX PROFS a eu beau demander de faciliter les mobilités externes (détachement, disponibilité, démission avec ou sans indemnité) à tous les ministres qui se sont succédé, c'était NON. La "nécessité de service" est ce qui empêche très souvent les professeurs titulaires de repartir, et cela leur crée de nombreuses souffrances psychologiques.
Tous les voisins européens de la France (Belgique, Allemagne, Suisse, Luxembourg ...) savent libérer un professeur avec un préavis de 2 mois, mais la France, elle, ne sait pas, et ceux qui te diront l'inverse te mentiront. Il est extrêmement difficile en France d'obtenir de son DRH l'accord de partir en cours d'année scolaire. Le système de Gestion des Ressources Humaines est trop gigantesque, peu flexible, et il s'est toujours contenté d'une cogestion tranquille avec l'approbation des syndicats, qui y ont vu la garantie de fidéliser leurs adhérents.
3) Si tu veux créer ton entreprise, tu ne seras pas coincé comme le titulaire. Tu pourras écourter ton contrat à tout moment (espérons-le, négocie ce point avant de signer), sans rien "perdre", puisque contractuel, lancer ton projet-passion. Alors que le titulaire a toujours peur de perdre quelque chose: son poste, son ancienneté, son barème de mutation, et la majorité passe sa vie à nourrir ses regrets.
4) Si tu estimes que tu es mal payé(e), tu ne patienteras pas éternellement comme le titulaire qui multiplie les jours de grève (et de journées de salaire supprimées) à l'appel de son syndicat, en espérant ce qui ne viendra jamais autant que tu le souhaiterais.
Si tu estimes être mal payé(e), tu chercheras une autre évolution professionnelle, peut-être avec APRES PROF.
Regarde sur ce graphique depuis 30 ans ce qu'il se passe: la dégradation du pouvoir d'achat des professeurs titulaires:
Si tu estimes être mal payé(e), ce sera très simple: tu chercheras un nouvel emploi dans le Public (la Fonction Publique Territoriale manque de bras, elle aussi !) ou dans le Privé, et comme le papy-boom bat son plein, tu pourras certainement mieux négocier ton souhait d'augmentation que dans le Public. Pense à négocier ta rémunération en regard de tes dernières fiches de paie. Pense à présenter tes fiches de paie pour ne rien perdre.
5) Rester contractuel, c'est bénéficier de tes heures accumulées sur ton Compte Personnel de Formation, calculées en euros, et pas en heures. Très peu de professeurs titulaires parviennent, souvent après un parcours du combattant, à obtenir le financement d'une formation ou d'un bilan de compétences par leur CPF.
6) Rester contractuel, c'est te laisser du temps pour évaluer si ce métier te plaît au lieu de foncer tête baissée comme toutes ces générations d'étudiants par manque de débouchés à la fin de leurs études interminables. On te rappelle qu'un titulaire est obligé de réaliser 5 ans d'études et d'obtenir un concours (qu'il prépare parfois plusieurs années car ce n'est pas évident de l'obtenir du premier coup), avant d'obtenir un salaire promis à 2.000,00 € nets à la rentrée 2023.
Prêt(e) à candidater, à tenter ta chance, à réaliser le rêve de ta vie, pour une semaine, un mois, un an ou plus ?
1) Consulte ce GUIDE DU DROIT DE RESERVE ET DES LIBERTES des agents publics, pour savoir à quoi tu vas t'engager si tu tentes le concours. Personne ne t'en parlera avant que tu aies obtenu le concours, bien souvent. Alors que c'est essentiel que tu en connaisses le contenu.
2) Réalise sur notre site l'Auto-Bilan de tes Compétences, gratuitement, pour savoir si tu feras un bon professeur, et ce qu'il te reste à apprendre pour le devenir. Tu trouveras aussi sur notre site les avantages et les contraintes des contractuels comme des titulaires, si tu souhaites en savoir plus.
3) Clique sur ton académie dans le tableau qui suit le prochain paragraphe pour accéder à sa rubrique de recrutement et parfois à son "job dating".
Si tu es motivé(e), tu as de bonnes chances d'être recruté(e).
Il faut que tu aies envie d'aider des jeunes dans leurs apprentissages.
Tu dois savoir être à l'écoute, patient(e), empathique, persévérant(e) car être professeur l'exige. Que tu aies 1 an ou 10 ans ou 40 ans de métier, rien ne sera gagné face à une nouvelle classe. Seule ton expérience te sauvera, et les compétences que tu auras acquises progressivement, sur le tas et par la (courte) formation continue proposée.
Professeur contractuel te permet de réaliser une nouvelle étape dans ton parcours. Prends-le comme une opportunité si aucun recruteur ne veut de toi ailleurs. Prends-le comme une chance de connaître de l'intérieur le métier de professeur, sans t'y engager définitivement.
Une chance de redonner au système, pour une ou plusieurs années, la chance qui t'a été donnée en France, de faire partie de 100% d'une classe d'âge accédant au moins à l'école, au collège et au lycée, gratuitement, si tu as bénéficié de l'enseignement Public.
TRANSMETTRE AUX GENERATIONS FUTURES : CELA DONNERA DU SENS A TA VIE.
REGION ACADEMIQUE AUVERGNE-RHONE-ALPES
REGION ACADEMIQUE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
REGION ACADEMIQUE BRETAGNE
REGION ACADEMIQUE CENTRE-VAL-DE-LOIRE
REGION ACADEMIQUE CORSE
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REGION ACADEMIQUE PAYS DE LA LOIRE
REGION ACADEMIQUE PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
REGION ACADEMIQUE LA REUNIONJ
REGION ACADEMIQUE MAYOTTE
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BOUCELKHA (jeudi, 25 juillet 2024 15:13)
Bonjour, je suis un enseignant universitaire permanent en Algérie et je recherche des informations concernant ma candidature pour un poste d'enseignant en biochimie et biotechnologie en santé en France en tant qu'étranger. Bien que ma candidature ait été acceptée dans plusieurs académies depuis plusieurs années, je me heurte systématiquement à la demande d'un titre de séjour que je ne possède pas en tant qu'étranger. De mon côté, je demande une promesse d'embauche et un permis de travail afin de pouvoir demander un visa de travail, mais je rencontre des difficultés à chaque étape. J'aimerais savoir si je pourrai obtenir ces documents à l'avenir. Je vous remercie par avance pour votre aide.
Aide aux Profs (dimanche, 28 juillet 2024 19:14)
Bonjour Boucelkha
Nous sommes incompétents dans la problématique qui vous concerne. L'obtention d'un titre de séjour relève des préfectures donc du Ministère de l'intérieur, et ce n'est pas parce-que vous souhaitez devenir professeur en France, que ça justifie d'obtenir ce titre. Les critères pour obtenir un titre de séjour ne dépendent pas seulement de l'emploi que vous pouvez exercer.
Cordialement.