Atlantico a interviewé AIDE AUX PROFS sur ces professeurs empêchés de démissionner


Gabriel MABILLE journaliste pour Atlantico a permis à AIDE AUX PROFS d'exprimer ses analyses de la situation des professeurs empêchés de réaliser normalement leur mobilité professionnelle dans cette démocratie qu'est la France.

 

Le 28 mars 2024 Jean-Sébastien FERJOU Rédacteur en Chef de Atlantico a insisté également sur CNEWS sur la situation de tous ces professeurs fonctionnaires que leur employeur, l'éducation nationale, empêche de démissionner ou d'obtenir leur rupture conventionnelle, ce qui serait impossible dans le privé régi par le Code du Travail.

 

Il se trouve que les professeurs qui ont voulu obtenir le concours et un statut leur garantissant la sécurité de l'emploi, ne s'imaginaient pas ensuite avoir les plus grandes difficultés à repartir de ce que l'on peut aisément qualifier de prison professionnelle au 21è siècle.

 

AIDE AUX PROFS fait de son sujet principal en 2024-2025 ces refus multiples de mobilités des professeurs pour nécessité de service, car ils ne coïncident pas du tout avec ce que l'éducation nationale affiche en parlant de "GRH de proximité", "respectueuse des personnels".

 

La nécessité de service est une pratique brutale, violente, verbalement, qui consiste à priver un être humain adulte de sa liberté à disposer de lui-même/d'elle-même, contrairement à ce que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, chère aux français, a fait croire au Peuple entier.

 

Pourquoi accepte-t-on que l'éducation nationale bloque autant ceux qui se sont investis corps et âme à la réussite de ses apprenants quelques années à quelques décennies, pour les priver de leur liberté de repartir évoluer autrement, hors éducation nationale ?

 

C'est un non sens absolu, c'est absurde, au moment où le papy-boom libère des millions d'emplois intéressants et nettement mieux payés que professeur.

 

Avec une vie active de 43 années il deviendra difficile pour la majorité des professeurs de tenir la distance sans expérimenter autre chose, et cela a déjà commencé avec une vraie prise de conscience des étudiants, moins nombreux à passer le concours à la fin de leurs études universitaires, préférant d'abord réaliser une carrière dans le privé ou dans une autre fonction publique, et avec ces salariés du privé tentés de donner du sens à leur vie professionnelle en devenant professeurs.

 

Si l'éducation nationale veut réussir à redonner de l'attractivité au métier de professeur d'ici 2050, il lui faudra faire des efforts immenses de fluidité, de flexibilité, pour cesser d'apparaître comme une prison d'où il est difficile de s'extirper sans avoir purgé sa peine de 43 ans d'enseignement.

 

ARTICLE de ATLANTICO et EXTRAIT VIDEO DE CNEWS

 


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